Evoloko Lay Lay condamné à 10 ans de prison ferme ! Un signal et un avertissement pour tous ! Le fait est d’une gravité telle qu’il ne pouvait rester impuni. 10 ans de prison ferme, voilà le verdict exemplaire pris par le Tribunal de Grande Instance de Kasa-Vubu, le mardi 29 janvier 2008 contre l’artiste musicien Evoloko Atshuamo dit Joker Lay Lay, 54 ans, pour viol d’une fille de 14 ans, élève en 5ème primaire. Humiliée, toute la famille musicale a vidé la salle d’audience. C’est sur la pointe des pieds et avec un visage contrit, couvert de honte que Tabu Ley, ancien musicien et aujourd’hui, ministre provincial chargé de la Culture et Jeunesse, et par delà, toute la famille musicale congolaise, ont quitté, le 29 janvier 2008, la salle d’audience du Tribunal de Grande Instance de Kasa-Vubu/Assossa. Aux fonds auspices, la condamnation à 10 ans de prison ferme de l’artiste musicien Evoloko Lay Lay pour viol d’une jeune fille de 14 ans, élève en 5ème primaire. Le tribunal qui n’a pas lésiné sur les faits infractionnels a fixé les dommages et intérêts à hauteur de 70.000 dollars en faveur de la famille de la victime. L’inculpé devrait également s’acquitter de frais d’instance. Que s’est-il passé pour que l’on en arrive là ? Il ressort des faits allégués au cours de l’instance que l’artiste musicien Evoloko Atshuamo a violé, le dimanche 27 janvier dernier, une fille mineure âgée de 14 ans. Le fait s’est produit sur l’avenue Wafanya à Yolo-Nord, dans la commune de Kalamu, dans la résidence du condamné. Selon les témoignages de la victime, le patron de l’orchestre Langa Langa Rénové l’avait enfermé dans sa résidence où ne loge ni femme, ni enfants et ce, après avoir utilisé des plusieurs subterfuges. C’est après l’avoir libéré dans l’après-midi de ce dimanche là que la famille, informée du drame survenu contre la fille, s’est empressée de saisir le poste de police. Sans ménagement, une procédure fut déclenchée conduisant à l’arrestation de l’intéressé. Au Tribunal où il fut conduit, la procédure de flagrance engagée a débouché sur sa condamnation pour 10 ans de ferme. Des sources concordantes affirment que ce n’est pas la première fois que l’auteur de la célèbre chanson, «Fièvre Mondo» puisse commettre un tel acte scandaleux. Désolation dans la famille musicale ! Gros plan sur l’artiste Il était mineur quand Evoloko Jocker a commencé la musique en 1969 dans le groupe Zaiko Langa Langa. La première cuvée de Zaiko porte l’estampillage d’Evoloko et de nombreux musiciens congolais ont fourbi leurs armes à ses côtés avant d’atteindre aujourd’hui les rivages où ils sont. Atshuamo est un artiste de facture respectable. Il fut fureur dans les années soixante-dix avec sa chorégraphie et son look. Il est l’un des élevés du style fiesta. Joker Lay Lay est le seul musicien congolais de sa génération dont on sent la ressemblance à travers ses chansons. Avec sa voix aigue et limpide, très charmante, il est parvenu à créer toute une école. La musique congolaise lui doit beaucoup et tous les musiciens de la RDC, notamment Papa Wemba, Nyoka Longo, le Grand père Benz Bozi Boziana… reconnaissent en lui, une étoile brillante de la musique d’une certaine époque. Jordache Diala & Séverine Katanga JOURNAL LE POTENTIEL DU 30 Janvier 2008 ======================================== Affaire Evoloko Joker : Ce qui n’a pas été dit samedi 9 février 2008, par O.P.B.K La semaine dernière, précisément le mardi 29 janvier 2008, Evoloko Joker Atshwamo a été condamné à 10 ans de prison ferme. Le patron de l’orchestre Langa Lange Stars est poursuivi pour séquestration et relations sexuelles sur une mineure. La horde des avocats commis à sa défense n’a eu juste le temps d’interjeter l’appel. L’affaire va donc être porté en second degré. Mais, en attendant, le compositeur de " Eluzam " est transféré au Centre Pénitenciaire et de Rééducation de Kinshasa, Cprk, ex prison centrale de Makala. Cependant, bien que condamné Evoloko continue à clamer sous tous les toits qu’il serait victime d’une cabale montée par ces détracteurs pour le clouer. Qui sont ces détracteurs ? Pourquoi lui en veulent-ils ? Quel rapport il y a entre les relations sexuelles avec une mineure et ceux qui chercheraient à le clouer au pilori ? Toutefois la vérité sur cette affaire demeure l’acte qui a été posé ; Ce qui a poussé le juge à dire le droit et à rendre justice sur un fait flagrant. Bien que le patron de Langa Langa Stars qui comptait sur son charisme pour se soustraire de la rigueur de la loi s’était perdu dans des déclarations mi-figue, mi-raisin, le petite, elle est allée droit au but : " Depuis plusieurs semaines déjà, j’entretiens des relations sexuelles avec Evoloko. Ce dimanche 27 janvier 2008, toute l’avant midi, il m’a enfermé dans sa chambre afin que nous puissions, une fois de plus, faire l’amour. Ce qui a été fait ", a révélé la mineure. Et de poursuivre : " Après nos ébats amoureux, j’ai demandé à Evoloko de me remettre l’argent de poche qu’il m’avait promis. Le vieux ne s’est pas exécuté. Cette attitude ne pouvant me plaire, je me suis emparé de son portable GSM en attendant qu’il me remette la somme convenue. Au lieu de chercher à me convaincre en me remettant ce qu’il sait, Evoloko est allé, de lui-même apporter la nouvelle à mon oncle qui est drummer au sein son orchestre afin qu’il puisse récupérer le portable. Il ne pouvait imaginer la suite "… La suite est que lorsque l’oncle est rentré à la maison, ils habitent la même rue qu’Evoloko, il a commencé à sermonner l’enfant la contraignant à lui fournir des explications sur sa présence dans la chambre de son patron et comment elle s’est permis de " voler " l’appareil portable. La fille n’a dit mot. Cependant sa maman qui suivait l’histoire de prêt s’est approchée. Elle aussi voulait voir clair sur cette affaire autrement, a-t-elle fait comprendre à sa fille, elle va utiliser d’autres moyens pour la pousser à dire la vérité. Devant cette furie, la mineure n’a juste eu que le temps de dire la vérité. La maman ayant appris toute l’affaire est d’abord tombée à la renverse avant de reprendre courage et de porté l’affaire au Tribunal de Kalamu où une plainte en bonne et due forme contre Evoloko a été déposée. La suite, tout le monde le connaît et le sentence a été prononcée devant l’honorable Tabu Ley Rochereau, Ministre provincial de la Culture. Cependant, les observateurs avertis ont unanimes pour reconnaître la gravité des faits posés par Evoloko qui s’est permis " d’aller avec une mineure ". Mais, à l’opposée, une minutieuse enquête menée dans certains coins de la commune de Kalamu, spécialement au " couloir dit de la mort " situé le long de la rivière Kalamu, démontre que plusieurs mineures de genre de celles qui est " sortie " avec Evoloko, font le trottoir à la recherche des " bons samaritains ". Ce sont des mineures. Devant cette altercation, les parents aussi doivent être interpellés. Car, ils sont responsables de tous les actes que posent leurs enfants qui sont à bas âge. Il est donc inconcevable pour des parents qui, tout en connaissant la vie que mènent leurs filles mineures dans la société, se permettent d’aller solliciter des Dommages et Intérêts lorsque celles-ci commettent des bévues du genre de ce qui vient de se passer à Yolo. Dans se déposition, Evoloko Lay Lay a reconnu que cette mineure avec qui il a couché, fait partie de celles qui font le trottoir dans la commune de Kalamu. Les parents doivent aussi subir la rigueur de la loi afin de remettre de l’ordre dans leurs foyers. Ce qui mettra, tant peu soit-il, un frein à cette affluence des filles de joie à travers les ruelles de la ville province de Kinshasa. En attendant, le Parquet du 2ème degré se penche déjà sur le cas d’Evoloko qui, sommes toute, devra aussi bénéficier de certaines circonstances atténuantes. (Dossier à suivre). Kingunza Kikim Afri